Bienvenue dans mon blog, où j'écris ce qui me passe par la tête.

N'ayez pas peur si c'est parfois un peu confus, je ne suis pas complètement fou ;-)

Et oui, comme le dit le titre, j'ai eu mal aux cuisses. C'est passé là, mais au retour du week-end dernier, ça faisait un peu mal. Pourquoi ?
Et bien disons que les pistes rouges m'ont fait découvrir l'existence de certains muscles, en particulier dans les cuisses.
Mais je ne m'en plains pas, ça fait vraiment plaisir et du bien d'être sur les pistes. Et cette fois-ci, c'était avec des skis paraboliques, quel plaisir. Plus d'efforts à faire pour tourner, et une facilité pour s'arrêter en dérapage déconcertante. Ah y'a pas à dire, ils sont loins les souvenirs désagréables de mes débuts en skis. Je n'aurais pas dû attendre 10 ans pour m'y remettre, mais bon, maintenant que c'est fait, je vais en profiter.

Allez tiens, un petit coup de gueule.
Imaginez que vous utilisiez le service philatélique en ligne de la Poste pour commander une grande quantité de jolis timbres. Bah oui, vous avez une bonne nouvelle à annoncer, et c'est quand même plus sympa avec des jolis timbres.
Bon, vous passez la commande en début de mois, votre compte est débité deux jours plus tard mais arrive la fin du mois et vous n'avez rien reçu... Certes, on sait que la poste prend (parfois) du temps, mais quand même, d'un service à un autre, ça devrait aller vite.
Bon, les emails de relance étant restés lettre morte (oui, je sais, mais j'aime bien cette expression), vous téléphonez directement au service concerné. Et là, on vous conseille d'envoyer un email de réclamation (aha) ou d'aller voir au bureau si jamais y'a un colis en attente qui n'aurais pas été signalé (si, si, ça arrive). Quand vous demandez si y'a un numéro de suivi, beh là, surprise, y'a rien de rien, même pas un petit recommandé ! Mince, vos 80 euros de timbres ont été envoyés dans la nature, sûrement dans une enveloppe qui n'attire pas les regards (suivez le mien).
Bon, pas grave, vous allez au bureau de poste et assistez en vrai aux situations décrites dans le sketch de Danny Boon, sauf que là, ça ne vous fait plus rire du tout, bizarrement.
Avec un peu de chance, le guichetier est compréhensif et vous passe sa chef qui, oh suprise, fait son boulot et appelle directement le service susmentionné. Peut être est-ce parce que vous jouez la carte "sentimentale" en évoquant la bonne nouvelle. Après tout, elle est de votre génération, elle doit mieux comprendre. Au final, le service lui redit la même chose (au moins, ils sont cohérents) et elle vérifie alors dans les lettres et colis en instance. Et bien non, rien de rien, charge à vous alors de rappeler le fameux service et de "porter réclamation" (lire: gueuler un bon coup).
Un petit voyage en transport en commun plus tard et vous voici de nouveau au téléphone avec une personne différente. Elle vous explique alors que "c'est bizarre" et qu'elle "ne comprend pas". Bon, certes, mais là, vous demandez pourquoi ils répondent pas aux emails et vous obtenez la réponse "ah bah y'en a beaucoup, on n'a pas le temps de tous les traiter". Non, bien sûr, mais vous répondez qu'en les faisant dans l'ordre, un petit "on a bien reçu, on va traiter", ça prends 2 minutes et ça fait toujours plaisir de savoir qu'on n'écrit pas dans le vent. Et puis bon, vous ne lui dites pas, mais quand on a un beau site web de vente en ligne, le minimum c'est d'avoir une partie CRM qui ajoute toute seule les emails reçus dans le dossier du client. Si si, ça existe et même que y'en a des gratuits.
Enfin bref, vous vous montrez convaincant et finalement, vos timbres vous sont renvoyés cette fois-ci en recommandé. Pfiou, tout ça pour ça, alors même qu'un simple numéro de suivi aurait évité bien des ennuis à tout le monde...
VIVE L'EFFICACITE DE LA POSTE !!!!!

PS: non, je n'ai pas (encore) de bonne nouvelle à annoncer...

Une certitude m'est soudain apparue:
Il existe deux types de condamnés à mort.
Celui qui n'accepte pas sa peine, soit qu'il se sait innocent, soit qu'il veut une autre chance, soit qu'il ne comprend pas le jugement. Ce condamné là essaiera par tous les moyens de convaincre son bourreau de surseoir à l'exécution, tout en sachant au fond de lui que l'issue est inévitable. Mais il ne veut pas, ne peut pas l'admettre et partira en criant à l'assassinat, provoquant le trouble chez son bourreau. Ce dernier gardera souvent à l'esprit cette image du condamné associée à la question "et s'il avait raison ?".
Par opposition, il y a celui qui a accepté sa peine, qui même s'il se sait innocent sait qu'il lui faut disparaitre, ou bien qui sait que son crime ne peut rester impuni. Celui-ci a accepté sa peine, il la désirerait presque. Il ne fait rien pour y déroger, au contraire même, il préfère se rendre lui même devant l'escadron pour y recevoir sa délivrance. Et si au dernier moment il est gracié, il est presque déçu de ne pas avoir reçu ses balles. En revanche, au moment où elles lui traversent le corps, il ne souffre pas, il sait qu'il est libéré et remercierait presque son bourreau. Ce dernier est tout aussi libéré car il sait que le condamné a eu la décence de ne pas faire entrer le doute en lui.

Tout ceci n'est pas joyeux me direz vous, chers lectrices et lecteurs ! Mais détrompez-vous, je ne suis pas dans une phase triste, bien au contraire, j'ai reçu les "balles" que j'attendais et je n'en suis que soulagé. Quant au tireur, qu'il se rassure, l'image du bourreau ne vaut que dans la parabole.

Ces derniers temps, vous m'avez fait remarquer que je ne postais plus beaucoup ici. Il m'est arrivé de répondre que je n'avais pas grand chose à dire, mais aussi et surtout que ce que j'avais à dire n'a pas sa place ici.
En effet, mon code moral m'interdit certains sujets, certains thèmes. Par exemple, je pourrais parler du travail, de ce qui s'y passe, sans pour autant citer de nom, ce qui serait en soi une faute grave. Mais je sais que certains collègues me lisent, et je ne voudrais pas que mes propos soient interprétés sans que je sois là pour apporter une explication de texte.
Je pourrais parler des relations avec mon entourage, mais là, c'est que je ne veux pas leur imposer mon choix de publier certains de mes états d'âmes sur le net. Après tout, ils pourraient ne pas apprécier et décider de rompre les liens avec moi.
Au final, il y'a surtout cette crainte des conséquences. Tout serait tellement plus simple si je n'avais cette partie de moi qui réponds toujours "oui mais". Lancer quelque chose est simple, mais la crainte que cela s'embale est parfois tellement forte qu'elle conduit à des actions stupides, ayant pour conséquences de tout saborder. Il est tellement plus simple de ne pas bouger, de se complaire dans la situation actuelle. Et je sais aussi qu'en écrivant tout ça aujourd'hui, je vais provoquer d'autres réflexions, ajouter à la confusion ambiante, peut être à mon avantage, peut être pas. Mais peu importe, l'envie de bouger est plus forte, je n'ai plus envie de rester immobile, et tant pis pour les conséquences...

Et voila, depuis samedi, me voila vieux. Un quart de siècle, ça commence à faire, même s'il en reste encore deux, peut être trois.
Mais bizarrement, c'est une sorte de cap qui vient de se franchir. Je suis définitevement passé du coté des adultes et même si je n'ai pas de regrets, il y a comme une nostalgie...
En revanche, ça a donné l'occasion de faire une très sympathique fête samedi soir, et je remercie ici tout ceux qui y ont participé, qu'ils aient été sur place ou un peu plus loin. J'espère que vous avez tous passé un bon moment, j'ai de mon coté été très heureux de vous avoir.