Bienvenue dans mon blog, où j'écris ce qui me passe par la tête.

N'ayez pas peur si c'est parfois un peu confus, je ne suis pas complètement fou ;-)

Oui, je vais céder moi aussi à la tradition du marronnier et vous parler de la Saint Valentin.
Non, je ne suis pas contre, les amoureux ont bien le droit de se faire des cadeaux et d'afficher leur bonheur aux yeux de tous. Après tout, je ferais de même si j'en avais l'occasion.
Mais tout de même, je m'interroge : Pourquoi associer un saint qui a souffert un martyre à l'amour ? Parce que bon, son martyr à lui, même si on n'est pas très sûr, il était pas des plus agréables et s'est du coup soldé par la mort. Et donc pourquoi associer la mort à l'amour ?
La sonorité proche des deux est amusante (en français, parce que bon, en anglais...), mais là où ça devient vraiment intéressant, c'est en partant de dictons. On dit que l'amour est un voyage. On dit également que partir c'est mourir un peu. Donc, en appliquant les règles d'inférences (j'espère que je me plante pas sur le terme mathématique) démarrer une histoire d'amour c'est mourir un peu...
Que tirer de cette "découverte" ? Qu'une part de soi doit mourir pour mieux renaître chez l'autre, ou au travers de l'autre ? Peut être bien, après tout c'est aussi ça l'échange...
Mais en cette journée "dédiée", je ne peux que m'étonner de la marchandisation de l'amour. Oui, certes, le plus vieux métier du monde est déjà sur le créneau, même si ce qui est à vendre ne s'apparente pas à l'amour pour moi. Mais tout de même, la vente de cadeaux "spécial Saint Valentin" me fait me demander si certains n'oublient pas d'offrir des cadeaux tout le reste de l'année...
Et surtout, les événements "spécial célibataire" organisés par des sites spécialisés ou des promoteurs intéressés pour contrer cette fête ne sont-ils pas une façon déguisée de "vendre de l'amour" ? Quelque part, ça me met mal à l'aise, pour moi l'amour est une de ces trop rares choses que l'on ne peut pas vendre. Mais peut être qu'il ne faut considérer que la vente du service de mise en relation, similaire aux frais d'interconnexion en téléphonie, et donc le rétribuer en tant que service sans que ça empêche le reste d'être un cadeau de la personne contactée... C'est d'ailleurs dans ce sens que sont rédigées les conditions générales d'utilisation de ces sites...
Vous allez me dire, qu'est-ce qu'il nous bassine, il qu'à se sortir les doigts du cul et s'inscrire. Je crois bien que je vais le faire, mais en "spectateur", histoire de voir si l'on me contacte juste pour mes "caractéristiques techniques". Après tout, c'est toujours bon pour l'estime de soi ;-)

PS: Oui, je suis bien conscient que je suis trouvable très facilement sur le net et que du coup, une utilisatrice de ces sites de rencontre pourra tomber sur ce message (et les autres). Mais très honnêtement, si ça la fait fuir, tant mieux. Bah oui, mes réflexions font partie de moi et je ne vais pas les renier alors que je les assume complètement.

Il est de ces conversations qui provoquent la réflexion. Celle dont je veux parler, je l'ai eu il y a quelques temps déjà avec une amie qui m'expliquait vouloir faire la part du besoin et de l'envie dans ses décisions. Oui, cela peut surprendre au premier abord, mais quand on y réfléchit, il peut être intéressant de s'interroger sur ce rapport, en ayant pris soin de d'abord se demander ce que le besoin et l'envie sont.
Par exemple, pour vivre, j'ai besoin de nutriments, mais là tout de suite, j'ai envie de chocolat. Je pourrais choisir d'autres choses, et ça satisferait très bien mon besoin de nutriments, mais c'est l'envie qui me fait prendre la décision. Et donc c'est l'envie qui va définir ma réaction, et par extension "rapide", qui va définir mon caractère, ou tout du moins expliquer mes choix.
De même, dans ma carrière, j'ai toujours eu besoin de travailler, mais j'ai parfois perdu l'envie de le faire dans les conditions de l'époque. Encore une fois c'est l'envie, ou plutôt son absence, qui m'a fait réagir et choisir une autre société, un autre cadre de travail. Je pourrais franchir le pas et dire que finalement, si ça n'est pas l'envie qui domine, alors la décision n'est pas la mienne, ne répond qu'au besoin et n'apporte rien d'autre. Mais je n'irais pas jusqu'à dire que le besoin doit être réduit à sa plus simple expression car pour moi, simplement répondre à l'envie n'apporte qu'une satisfaction passagère, un peu comme si la vie continuait son chemin sans que cela ne laisse de trace.
Alors les exemples que j'ai pris sont des exemples simplistes, mais peut être que cette distinction et cette idée de répondre aux besoins tout en suivant les envies peut s'appliquer dans d'autre domaines, en particulier pour les relations avec autrui.
Après tout, j'ai effectivement besoin de contact humain (moi, animal social ;-) ) mais j'ai aussi envie de quelque chose de construit. Pour satisfaire ce besoin, je pourrais me contenter des gens que je croise tous les jours sans les connaitre. Mais j'ai cette envie d'en connaitre certains, de prendre le temps de les découvrir, peut être aussi égoïstement pour qu'ils acceptent de me découvrir.
Alors peut-être une relation qui dure est-elle celle qui sait équilibrer le besoin de l'autre et l'envie d'être avec cette autre là et pas celle d'à coté.
Au final, à l'heure où le monde presqu'entier s'apprête à célébrer une marchandisation de l'amour, je ne peux que m'interroger sur la primauté du besoin ou de l'envie. Le besoin est souvent à la source de l'envie, mais l'envie ne peut-elle créer un besoin parfois superficiel ?
Et là, j'ai bien peur de retomber sur l'éternel problème de la poule et de l'oeuf et donc ne pas trouver de réponse satisfaisant...
Arf, tant pis, j'arrête de réfléchir pour ce soir, et je vais satisfaire mon envie. Chocolat, où es-tu ?

Oui, comme le dit le titre de ce message, qu'elle soit bonne cette nouvelle année.
Et pour bien la commencer, voici une petite histoire d'amibes :


Comme vous l'avez déjà remarqué, un personnage apparait en plus dans mes histoires d'amibes, c'est le chat :




Et c'est un fait, j'aime bien les chats. Et même si j'en voudrais bien un à moi, je n'en ai pas encore, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, si j'ai un animal, c'est pour qu'il soit heureux. Et je ne pense pas qu'être enfermé seul dans un appartement toute la journée contribue au bonheur. Ensuite, je ne suis pas sûr que ça soit très "compatible" avec les petites choses qui sont dans mon apart, en particulier mon réseau de train. Enfin, et surtout, je n'ai toujours pas mis la main sur l'élément indispensable à tout propriétaire de chat. Lequel ? Et bien, vous vous en doutiez certainement, il s'agit d'une culture d'amibes. Mais pas n'importe lesquelles, non, des amibes très utiles pour lutter contre les mauvaises odeurs. J'ai nommé, les amibes litière !




Eh oui, ça existe, et comme vous pouvez le voir, elles sont solidement armées. Oui, armées d'un fusil anti odeur et de grenades absorbeuses de liquides ! Elles sont sur-entraînées au repérage des déjections félines et ne leur montrent aucune pitié. Un conseil si vous arrivez à en trouver : Les meilleurs sont celles qui viennent d'exploitations de sédiments. Et oui, celles-ci sont les meilleures, normal ce sont les amibes litières de carrière !

Une année toute entière s'est écoulée
Depuis qu'elle l'a vu et ne m'a plus aimé

Et je n'ai plus eu qu'une chose à faire
Les regarder, les écouter se plaire et se déplaire

Il est dit qu'on ne peut bien servir qu'un seul maitre
Je suis le cul entre deux chaises, on me dit traitre

Et puis au milieu de cette année, une femme est apparue
Belle, intelligente, drôle et surtout innattendue

Mais comme souvent par le passé, mes peurs ont su lui passer l'envie
D'aller au delà des bons moments pour partager un bout de nos vies

Une année s'est écoulée, comme ça l'air de rien
Chacun de son coté va reprendre son chemin

Ne croyez pas que je sois triste et désabusé
Des vies et des chemins, je vais en croiser

Une année s'est écoulée, une autre année commence
Je ne vais pas tout changer, je vais juste mener la danse...







Et pour la version miniature, voir ici.