N'ayez pas peur si c'est parfois un peu confus, je ne suis pas complètement fou ;-)
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Quand on travaille en groupe sur un ou plusieurs projets, chacun a sa vision des choses, ses idées sur la meilleure façon d'y arriver. En général le consensus est trouvé quant à la finalité du projet, mais les points de divergence sont souvent sur la ou les méthode(s) pour arriver au but. Et c'est là que je m'aperçois que je suis souvent rigoriste sur mes approches, parfois un peu trop "borné". Mon niveau d'exigence dans certains domaines est proche de zéro, mais dans d'autres, en particulier au niveau de la programmation, très élevé. Et je me demande si cela ne peut pas être source de conflits ouverts ou larvés. Mettre de l'eau dans mon vin, je peux le faire, mais ça serait renier ce que je sais être des bonnes solutions pour les avoir déjà employées et mises à l'épreuve. Suis-je donc le seul à l'avoir fait ? Non, je ne pense pas. Mes méthodes sont-elles les seules à être valables ? Non, évidemment. Mais je sais que certaines façons de procéder sont un suicide programmé et je ne peux m'empêcher de le faire remarquer quand je vois certains se lancer et reproduire les mêmes erreurs que j'ai déjà commises. Alors oui, c'est en essayant que l'on apprends, mais dans le domaine professionnel, ce genre d'errements peut être très dommageable. Que faire alors ? Probablement être plus pédagogue, plus patient, après tout, tout le monde ne peut pas tout savoir dans tous les domaines. Certes, une certaine amertume gagne parfois quand certains se prétendent "expérimentés" et font des erreurs de débutants... Encore que, expérimenté peut simplement vouloir dire qui a l'expérience du produit, pas qui sait s'en servir au mieux.
Alors voila, je vais essayer d'être pédagogue, un peu diplomate, pour trouver les explications à donner à chacun en fonction de ses besoins, mais je dois avouer que j'ai parfois quelques doutes. C'est stimulant, très intéressant, mais vais-je être à la hauteur ? La réponse dans les semaines qui viennent...
PS: je vois que ma vie intéresse encore des gens qui n'ont pas le courage de me demander directement de mes nouvelles. C'est bien dommage, ils pourraient arriver à des conclusions erronnées. A moins que ce ne soit pas là l'objet de leurs recherches...
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Dimanche soir Zone Interdite a présenté un énième reportage sur les accidents de la route. Mais celui-ci avait ceci de particulier, et de trop rare, de se consacrer aux victimes, non pas juste après l'accident quand il faut recoller les morceaux, mais dans la durée, dans leur vie après l'horreur, quand ils sont alors seuls livrés à eux-même.
Et l'on y découvre les assureurs qui demandent aux assurés de déclarer le véhicule volé pour éviter de devoir payer, on y découvre les agences immobilières et gestionnaires d'HML qui refusent de louer aux handicapés, mais aussi le travail de fourmi des policiers pour retrouver le fumier qui ne s'est même pas arrêté. Et quand un meutrier est condamné, il ne s'agit que de 4 ans, si peu par rapport aux vies brisées... Comment rester insensible face à ces espoirs envolés, ces proches détruits par le chagrin ?
Mais comment aussi ne pas s'interroger sur sa propre conduite. Depuis que j'ai mon véhicule, je ne conduis pas beaucoup, 5-10 minutes pour aller faire les courses, une fois par semaine... Mais là que j'ai passé des entretiens d'embauche, là que je me prépare à devoir aller travailler en utilisant ma voiture tous les jours, je m'interroge : Suis-je moi aussi un assassin en puissance ?
Parce qu'il ne faut pas le nier, des inconscients et des abrutis sur la route, il y en a. Mais ne suis pas aussi sur la route ? Et même si je pense faire attention, qu'est-ce qui me dis que je ne cèderais jamais à un "coup de sang" ?
Quand je prends ma voiture, je n'ai évidemment pas l'intention de nuire, je n'ai pas l'intention de tuer. Mais comment ne pas être inquiet en voyant certains zigzaguer comme des malades, coller "aux fesses" parce qu'on respecte le 90 sur le périph, ceux là même qui après avoir doublé pilent et redescendent à 70-80 au passage du radar automatique ?
Et puis en centre ville, que dire des piétons qui ne regardent pas en descendant du trottoir ? Alors oui, on les "voit venir" la plupart du temps, on ralentit et soit on évite, soit le sac de courses se cogne sur le rétroviseur... Mais n'y aura-t-il pas un jour où je ne l'aurais pas vu venir ? Comment je ferais pour vivre avec cette idée ?
Conduire sur un circuit ne me fait pas peur, tous les autres sont là pour la même chose, avec la conscience du danger. Mais sur route, au milieu des autres, comment ne pas avoir en permanence à l'esprit cette idée de l'accident et de ses conséquences ?
Je ne sais pas, et ça me fait peur...
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Et oui, comme le dit le titre, j'ai eu mal aux cuisses. C'est passé là, mais au retour du week-end dernier, ça faisait un peu mal. Pourquoi ?
Et bien disons que les pistes rouges m'ont fait découvrir l'existence de certains muscles, en particulier dans les cuisses.
Mais je ne m'en plains pas, ça fait vraiment plaisir et du bien d'être sur les pistes. Et cette fois-ci, c'était avec des skis paraboliques, quel plaisir. Plus d'efforts à faire pour tourner, et une facilité pour s'arrêter en dérapage déconcertante. Ah y'a pas à dire, ils sont loins les souvenirs désagréables de mes débuts en skis. Je n'aurais pas dû attendre 10 ans pour m'y remettre, mais bon, maintenant que c'est fait, je vais en profiter.
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Allez tiens, un petit coup de gueule.
Imaginez que vous utilisiez le service philatélique en ligne de la Poste pour commander une grande quantité de jolis timbres. Bah oui, vous avez une bonne nouvelle à annoncer, et c'est quand même plus sympa avec des jolis timbres.
Bon, vous passez la commande en début de mois, votre compte est débité deux jours plus tard mais arrive la fin du mois et vous n'avez rien reçu... Certes, on sait que la poste prend (parfois) du temps, mais quand même, d'un service à un autre, ça devrait aller vite.
Bon, les emails de relance étant restés lettre morte (oui, je sais, mais j'aime bien cette expression), vous téléphonez directement au service concerné. Et là, on vous conseille d'envoyer un email de réclamation (aha) ou d'aller voir au bureau si jamais y'a un colis en attente qui n'aurais pas été signalé (si, si, ça arrive). Quand vous demandez si y'a un numéro de suivi, beh là, surprise, y'a rien de rien, même pas un petit recommandé ! Mince, vos 80 euros de timbres ont été envoyés dans la nature, sûrement dans une enveloppe qui n'attire pas les regards (suivez le mien).
Bon, pas grave, vous allez au bureau de poste et assistez en vrai aux situations décrites dans le sketch de Danny Boon, sauf que là, ça ne vous fait plus rire du tout, bizarrement.
Avec un peu de chance, le guichetier est compréhensif et vous passe sa chef qui, oh suprise, fait son boulot et appelle directement le service susmentionné. Peut être est-ce parce que vous jouez la carte "sentimentale" en évoquant la bonne nouvelle. Après tout, elle est de votre génération, elle doit mieux comprendre. Au final, le service lui redit la même chose (au moins, ils sont cohérents) et elle vérifie alors dans les lettres et colis en instance. Et bien non, rien de rien, charge à vous alors de rappeler le fameux service et de "porter réclamation" (lire: gueuler un bon coup).
Un petit voyage en transport en commun plus tard et vous voici de nouveau au téléphone avec une personne différente. Elle vous explique alors que "c'est bizarre" et qu'elle "ne comprend pas". Bon, certes, mais là, vous demandez pourquoi ils répondent pas aux emails et vous obtenez la réponse "ah bah y'en a beaucoup, on n'a pas le temps de tous les traiter". Non, bien sûr, mais vous répondez qu'en les faisant dans l'ordre, un petit "on a bien reçu, on va traiter", ça prends 2 minutes et ça fait toujours plaisir de savoir qu'on n'écrit pas dans le vent. Et puis bon, vous ne lui dites pas, mais quand on a un beau site web de vente en ligne, le minimum c'est d'avoir une partie CRM qui ajoute toute seule les emails reçus dans le dossier du client. Si si, ça existe et même que y'en a des gratuits.
Enfin bref, vous vous montrez convaincant et finalement, vos timbres vous sont renvoyés cette fois-ci en recommandé. Pfiou, tout ça pour ça, alors même qu'un simple numéro de suivi aurait évité bien des ennuis à tout le monde...
VIVE L'EFFICACITE DE LA POSTE !!!!!
PS: non, je n'ai pas (encore) de bonne nouvelle à annoncer...
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Une certitude m'est soudain apparue:
Il existe deux types de condamnés à mort.
Celui qui n'accepte pas sa peine, soit qu'il se sait innocent, soit qu'il veut une autre chance, soit qu'il ne comprend pas le jugement. Ce condamné là essaiera par tous les moyens de convaincre son bourreau de surseoir à l'exécution, tout en sachant au fond de lui que l'issue est inévitable. Mais il ne veut pas, ne peut pas l'admettre et partira en criant à l'assassinat, provoquant le trouble chez son bourreau. Ce dernier gardera souvent à l'esprit cette image du condamné associée à la question "et s'il avait raison ?".
Par opposition, il y a celui qui a accepté sa peine, qui même s'il se sait innocent sait qu'il lui faut disparaitre, ou bien qui sait que son crime ne peut rester impuni. Celui-ci a accepté sa peine, il la désirerait presque. Il ne fait rien pour y déroger, au contraire même, il préfère se rendre lui même devant l'escadron pour y recevoir sa délivrance. Et si au dernier moment il est gracié, il est presque déçu de ne pas avoir reçu ses balles. En revanche, au moment où elles lui traversent le corps, il ne souffre pas, il sait qu'il est libéré et remercierait presque son bourreau. Ce dernier est tout aussi libéré car il sait que le condamné a eu la décence de ne pas faire entrer le doute en lui.
Tout ceci n'est pas joyeux me direz vous, chers lectrices et lecteurs ! Mais détrompez-vous, je ne suis pas dans une phase triste, bien au contraire, j'ai reçu les "balles" que j'attendais et je n'en suis que soulagé. Quant au tireur, qu'il se rassure, l'image du bourreau ne vaut que dans la parabole.
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